5 questions au Dr. Roland Egger
13.05.2022 temps: 0 minutes

5 questions au Dr. Roland Egger

Indépendance, numérisation et changements dans le secteur dentaire.

Le Dr. Roland Egger est un dentiste expérimenté. Il a ouvert son propre cabinet à Schöfflisdorf en 1991. Après environ 28 années d’indépendance, le Dr. Roland Egger a décidé de franchir une étape importante: en 2019, il a rejoint Denteo et a donné un nouvel élan à son cabinet.

Nous avons discuté avec lui de sa décision, de l’enjeu de la numérisation et des changements dans le secteur dentaire.

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant d’intégrer un nouveau logiciel?

De base, je m’intéresse aux nouvelles technologies et innovations. De plus, je ne veux pas que le vieillissement de mon cabinet me dicte quand je dois prendre ma retraite. Je veux décider moi-même de la durée de mon temps de travail. Pour cela, il faut que mon cabinet soit à la pointe du progrès.

De plus, un cabinet peut se vendre plus cher lorsqu’il est entièrement numérisé. Et les jeunes dentistes ont des attentes et des besoins qui ne peuvent pas être satisfaits par les technologies analogiques. Si un·e successeur·e potentiel·le regarde mon cabinet et voit des piles de dossiers médicaux ou un appareil de radiographie analogique, il ou elle me dira gentiment mais rapidement au revoir.

Qu’est-ce qui a le plus changé depuis votre création en 1991?

Les connaissances des patient·e·s. Grâce à Internet, nous traitons aujourd’hui des personnes informées. Elles savent à quoi ressemble un cabinet moderne, quels sont les traitements que nous proposons et ce qui est nouveau sur le marché. Il faut pouvoir suivre le rythme et adapter ses propres services. Nos patient·e·s apprécient par exemple beaucoup les rappels de rendez-vous par SMS.

Selon vous, où se situe le plus grand potentiel d’avenir pour le secteur dentaire?

Dans la numérisation. La médecine dentaire se virtualise et l’on assiste à une dématérialisation et à une simplification des processus de travail.

L’empreinte traditionnelle de la mâchoire va par exemple disparaître, le scanner prenant le relais. Les empreintes ne sont déjà plus envoyées par la Poste, la transmission des données aux technicien·ne·s se fait par voie numérique. Si l’on reste à l’écoute et que l’on utilise correctement la numérisation, ce sera plus une aubaine qu’un fléau. Je ne peux toutefois pas évaluer l’ampleur totale de la numérisation.

Quels sont les conseils que vous donneriez à vos jeunes collègues?

L’indépendance est recommandée à toutes et à tous. Je ne m’ennuie jamais, il se passe toujours quelque chose. Il faut se former, persévérer et ne pas se laisser abattre par les coups durs. Cela permet de garder le rythme. Une personne forte et motivée s’épanouira en tant qu’indépendante. Et il faut tirer profit de la numérisation, de sorte que l’on ait moins à s’occuper de l’informatique et davantage de l’activité principale du cabinet.

Quelles sont vos prochaines étapes professionnelles?

La transmission est un facteur important auquel je vais réfléchir, 2 à 3 ans avant la retraite. Actuellement, je souhaite continuer à travailler aussi longtemps que possible, ce que mon cabinet numérisé me permet de faire.

Passer à Denteo en fin de carrière

Nous avons écrit un article expliquant pourquoi Denteo est particulièrement intéressant pour les cabinets déjà bien en place, et pas seulement sur le plan financier.